Test - Filtre à eau pour la randonnée : SAWYER Mini

Si vous avez lu mon article sur la purification de l'eau en randonnée, vous savez qu'il existe différents systèmes pour rendre de l'eau potable : les filtres, les traitements chimiques, les traitements UV, ou encore l'ébullition.

Grâce à notre expérience et à nos nombreux treks, nous avons pu tester toutes les méthodes. Nous sommes particulièrement friands d'un filtre très pratique que nous allons présenter dans cet article, c'est le filtre SAWYER mini.

Caractéristiques du filtre SAWYER Mini

Filtration avec le SAWYER Mini

Avec son filtre de 0.1 micron, le Sawyer mini élimine 99,99% des bactéries et 99,99% des protozoaires ce qui est normalement suffisant dans 99% des cas en montagne en France si vous choisissez bien votre source d'eau. Utilisez toujours de l'eau courante quand vous en avez la possibilité. Si vous avez besoin d'éliminer les virus ou si l'eau est vraiment suspecte, il faudra faire bouillir l'eau ou utiliser en complément un traitement chimique du style pastilles micropure.

Vous avez la possibilité de l'utiliser de différentes façon :

Faites attention à utiliser ce filtre avec de l'eau claire. Il peut alors s'utiliser plusieurs jours de suite en trek sans problèmes. Pensez à le nettoyer avec le piston fourni lors de votre retour de randonnée.

Les très basses températures peuvent endommager le filtre. S'il y a un risque de gel, pensez à le mettre dans une poche hermétique au fond de votre sac de couchage la nuit.

Comment nous l'utilisons ?

Utilisation du Filtre SAWYER mini

Pour notre part, nous utilisons la poche fournie pour récupérer de l'eau dans les ruisseaux ou aux fontaines, puis nous filtrons cette eau par gravitation dans nos bouteilles d'eau ou poches à eau pour la marche (environ 2L par personne).

Il faut quelques minutes pour remplir une bouteille d'1,5L, un débit largement suffisant pour un groupe de 2-3 personnes.

Nous avons réalisé plusieurs treks avec ce filtre (Grande traversée du Jura, Grande traversée des Alpes, Traversée des Vosges, Tour de l'Oisans), et après de nombreuses utilisations c'est cette méthode que nous préférons.

Au bivouac, nous filtrons l'eau directement dans la popote pour la cuisine.

Avantages et inconvénients

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Avantages

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Inconvénients

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Peu cher, pratique, léger, et avec une grande durée de vie, ce filtre est parfait pour vous accompagner lors de vos treks. Adaptable aux bouteilles d'eau type soda, aux poches à eau, ou utilisable avec la poche fournie, il conviendra à tous les types d'utilisation.

Nous vous le recommandons chaudement. Vous pouvez vous le procurer ici ou en cliquant sur l'image ci-dessous.

Filtre Sawyer

6 raisons d'utiliser des bâtons de randonnée

Les bâtons de randonnées font partis des accessoires très précieux en randonnée. Ils peuvent être utiles pour beaucoup de personnes et dans beaucoup de situations. Personnellement, je les emmène obligatoirement pour des randonnées de plusieurs jours pour beaucoup de raisons.

Voyons dans cet article les raisons d'utiliser des bâtons de randonnée, comment les régler, puis je vous aiguillerai sur des choix d'achats.

Comment régler ses bâtons de randonnée ?

Pour bien régler vos bâtons de marche, c'est très simple. Il y a généralement trois systèmes :

A quelle hauteur les régler ?

Quand vous marchez et que vous posez la pointe du bâton au sol, votre coude doit former un angle droit, que vous soyez en descente, en montée, ou sur le plat. Ce qui implique que si vous avez réglé votre bâton à une certaine hauteur pour le plat et que vous entamez une longue descente, il faudra les régler de nouveau pour qu'ils soient à la bonne taille pour marcher en descente.

Comment les utiliser ?

Sur le plat ou en montée : La pointe de votre bâton droit doit toucher le sol en même temps que votre jambe gauche qui avance et inversement. C'est un fonctionnement en croix : jambe gauche bras droite, et jambe droite, bras gauche). N'hésitez pas à transférer légèrement le poids de votre corps sur les bâtons et vous tracter avec, surtout dans les montées.

En descente : les bâtons serviront plutôt pour diminuer les impacts au sol qui sont très importants en descente et pour garder un bon équilibre. Vous pouvez les utiliser comme sur le plat, en croix, ou alors suivant les situations utiliser les deux en même temps (pour des passages d'obstacles ou dans des pentes très raides pour se freiner).

6 raisons d'utiliser des bâtons de randonnée

Marche avec des batons de randonée

1. Réduction des impacts sur les membres inférieurs

A chaque pas, votre jambe et particulièrement vos articulations (genoux et chevilles), doivent absorber les impacts au sol engendrés par le poids de votre corps. Ces impacts peuvent être très importants suivant la manière de marcher, le poids de votre sac, où encore le type de randonnée. Même si vos articulations sont très solides et sont conçues pour ça, à la longue, ces impacts répétés peuvent être traumatisants pour celles-ci et provoquer douleurs, inflammations, et blessures.

La première raison d'utiliser des bâtons de randonnée, et particulièrement si vous êtes déjà sujets aux douleurs, et que la force de ses impacts sera répartie entre vos jambes et vos bras. En effet, s'appuyer sur les bâtons permet de répartir la charge sur les bras qui sont habituellement peu utilisés en randonnée, et donc réduire la charge sur les jambes. Le risque de blessures sera largement diminué et vous évitez les douleurs !

2. Amélioration de l'équilibre

Porter un sac de randonnée modifie le centre de gravité qui se déplace légèrement vers l'arrière, particulièrement lorsque votre sac est mal réglé et qu'il n'épouse pas correctement votre dos. C'est d'autant plus vrai quand votre sac est lourd, lors d'un trek par exemple. La conséquence est que lors de vos mouvements, le poids de votre sac peut vous faire perdre l'équilibre et vous faire chuter.

Utiliser des bâtons de randonnée vous permet de passer de 2 appuis au sol à 4 appuis, et donc de répartir le poids entre ces 4 appuis. Vous serez donc beaucoup plus stable.

3. Diminution de la fatigue

Répartir la charge sur les bras permet d'éviter une fatigue musculaire excessive sur les jambes, qui est souvent un facteur limitant en randonnée. Si vous manquez de condition physique, ce peut être une solution pour marcher sans trop souffrir et avec plus de plaisir.

4. Amélioration de la vitesse de marche

Tracter avec les bras et utiliser leur force est une aide précieuse qui permet de marcher plus vite et plus longtemps. Par conséquent, vous pourrez améliorer considérablement votre vitesse moyenne de marche.

5. Amélioration de la posture

Quand nous marchons, et particulièrement avec un sac lourd, nous avons toujours tendance à nous pencher en avant pour contrer le poids du sac à dos. Cette position où l'on se referme sur soi avec les épaules en avant n'est pas bonne : en plus d'entraver le fonctionnement normal de la respiration, elle peut provoquer à terme des douleurs aux épaules, au dos, ou encore aux cervicales.

Marcher avec des bâtons permet de se redresser, sortir la poitrine, redresser les épaules en arrière, pour bien respirer et donc avoir une position de marche qui garantira votre intégrité physique et améliorera vos performances et votre plaisir de marcher.

6. Peut être utilisé pour un abri

Vous ne le savez peut être pas mais certaines tentes ou tarps sont conçus pour être utilisés sans arceaux. En lieu et place de ceux-ci, il suffit de positionner vos bâtons et de les régler à la bonne hauteur pour soutenir la tente. L'avantage est que vous gagnez considérablement en poids en supprimant l'arceau !

Quels bâtons de randonnée acheter ?

Black Diamond trail sport 3

Poids : 625 g pour la paire

Système à serrage par clip

Extension de poignée en mousse EVA antidérapante

Longueur utile :  63.5-140 cm 

Prix : 54,9 € (la paire)

Avis personnel : ces bâtons sont de très bonne facture et vous pouvez les acheter les yeux fermés. Parfait pour un entrée de gamme !

Quechua Forclaz 500 light

Poids : 460 g pour la paire

Système de serrage à vis

On peut regretter l'absence d'extension de poignée, bien pratique en montée

Longueur utile :  58-129 cm (ils peuvent être un peu petits pour les personnes qui mesurent plus d'1m90)

Prix : 30 € (la paire)

Avis personnel : J'en ai déjà cassé un en tombant mais ils sont solides, légers, fiables. Très bon rapport qualité/prix.

Le contenu de votre trousse de secours en randonnée

Pour partir randonner en sécurité, il faut emporter avec soi le matériel nécessaire pour pallier à d'éventuels accidents ou problèmes de santé. Votre trousse de secours servira à :

Se former aux premiers secours

Acheter ou constituer une trousse de secours est une bonne première étape, mais le plus important pour se soigner ou prendre en charge quelqu'un lors d'un accident est de se former aux premiers secours. En effet, pour utiliser la trousse avec efficacité, il faut notamment savoir comment soigner une plaie, stopper une hémorragie...

Pour finir, votre trousse de secours ne sera pas d'un grand secours pour certains incidents comme les malaises, étouffements, perte de connaissance, et autres. C'est pour cela qu'il faut privilégier avant tout la formation aux premiers secours.

La trousse de secours : un élément indispensable ?

La trousse de secours est indispensable à toute sortie en montagne. Cependant, suivant le nombre de jours prévus, la météo, la difficulté, et d'autres paramètres, elle pourra être plus ou moins importante.

Je donne plus bas dans cet article une liste d'éléments pour constituer sa trousse pour une randonnée de plusieurs jours. Il y a nombre d'éléments dont vous n'aurez pas forcément besoin pour une randonnée à la journée (laxatif, gaviscon, etc...).

Acheter une trousse de secours déjà prête

Pour votre trousse de secours, vous avez le choix entre :

Un des points importants pour votre trousse : il faut qu'elle soit adaptée et personnalisé selon vos besoins. Pour cela, il faut vous poser les bonnes questions et adapter le contenu de la trousse en fonction :

C'est pour cette raison que je ne considère pas suffisant d'acheter une trousse toute prête. Néanmoins, une solution intéressante peut être d'acheter une trousse de ce type pour avoir une base, enlever les éléments en trop grandes quantités et acheter les éléments qui vous manquent.

Créer sa trousse de secours pour la randonnée : quel contenu ?

Médicaments et divers

Pour tous ces médicaments, il convient de respecter la posologie !

Blessures et plaies

Accessoires

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Créer un kit de réparation léger pour la randonnée

Lorsque vous partez en randonnée sur plusieurs jours, il devient nécessaire d'emporter avec soi un kit de réparation. Vous pouvez en acheter un tout prêt ou créer le votre pour qu'il corresponde à vos besoins. Il vous servira à pallier d'éventuels problèmes de matériel qui peuvent devenir très gênants lors d'un trek ou qui pourrait même vous obliger à abandonner  : une tente qui se déchire, un matelas qui se perce...

Nous allons voir dans cet article comment créer votre propre kit de réparation et je vous donnerai ensuite un exemple avec la liste des éléments qui constituent le mien.

Comment constituer son kit de réparation pour randonner ?

Pour constituer votre kit de réparation, il faut que vous vous posiez la question : de quoi pourrais-je avoir besoin si j'ai du matériel qui casse ou qui se déchire ?

Pour optimiser votre kit, il doit être personnel et adapté en fonction de vos propres besoins.

Quelques exemples de problèmes que vous pouvez rencontrer et auxquels votre kit doit pouvoir remédier :

Budget pour créer un kit de réparation

Si vous partez de zéro et que vous créez votre kit en achetant tous les items neufs de la liste ci-dessous, vous en aurez pour moins de 50 euros. Il y a de fortes chances que vous ayez déjà plusieurs accessoires ou composants (glue, ciseaux..), ce qui diminuera le coût total.

Mon kit de réparation pour une randonnée sur plusieurs jours

Colle, scotch, patchs

Duct tape

Accessoires

Vous pouvez mettre tous ces éléments dans une petite sacoche ou un sachet de congélation et votre trousse de réparation est prête à l'emploi !

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Kit de réparation randonnée

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Quel réchaud choisir pour la randonnée ?

Il existe de nombreux réchauds dans le commerce. Il est parfois difficile de faire son choix. Suivant les situations et les conditions, certains réchauds seront plus adaptés.

Dans cet article, nous allons présenter les différents types de réchauds ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients pour vous aider à choisir votre réchaud de randonnée.

Réchaud à gaz, pour l'efficacité

Le réchaud à gaz est simple d'utilisation et fiable. Il suffit d'un coup de briquet à l'arrivée de gaz et c'est parti !

Son rendement est élevé, et le réglage de la flamme est précis. C'est aujourd'hui le type de réchaud le plus utilisé par les randonneurs.

Il existe plusieurs types de cartouches de gaz. Les cartouches perçables (peu utilisées), les cartouches à valve filetée, et les cartouches à valve non filetée. Chaque réchaud est compatible avec un seul type de cartouche, sauf les réchauds Duo, compatibles avec les deux types de cartouches à valve.

Le format international des cartouches est la vis filetée type Coleman/Prius.

AvantagesInconvénients
  • Simple d'utilisation
  • Performance et rapidité de chauffe
  • Réglage de l'intensité de la flamme précis
  • Possibilité de connecter et déconnecter les cartouches du réchaud dans le cas des cartouches à valve filetée (ce sont les plus utilisées)
  • Pratique et facile à ranger

  • Il est formellement interdit de les transporter en avion et les cartouches ne sont pas toujours disponibles partout, problème qui peut s'avérer problématique surtout dans les pays étrangers
  • Réchaud peu adapté aux conditions hivernales : le butane supporte mal le froid (il faut réchauffer la cartouche pour qu'elle refonctionne, cependant les réchauds nouvelles générations ont de moins en moins de butane). Dans ces conditions, préférer le mélange propane-isopropane ou utiliser un réchaud à cartouches inversées.
  • Les cartouches prennent de la place, particulièrement si vous devez en prendre plusieurs pour un trek de plusieurs jours
  • Peu écologique (cartouches jetables)

Les différents types de réchauds à gaz

On peut classer ce type de réchaud dans 5 catégories :

Exemples de réchauds à gaz

Réchaud à gaz classique - Coleman F1 power - Pratique, simple, efficace
Réchaud à gaz à cartouche déportée - Terra Hiker - Peu cher pour un modèle déporté et efficace
Réchaud optimisé - JetBoil - Un réchaud avec pour maître mot la performance

Réchauds à bois, pour les régions boisées

Le bois est une ressource abondante, gratuite, et naturelle.

Il faut être prudent avec ce type de réchaud à cause du risque d'incendies.

Certains réchauds à bois sont compatibles avec des brûleurs à alcool. C'est une solution efficace pour utiliser du bois comme source principale de combustible et avoir le brûleur en solution secondaire en cas de manque de bois.

AvantagesInconvénients
  • Léger : sans conteste son principal avantage ; pas de combustible stocké en avance, on ne se charge pas en poids inutilement
  • Ecologique : pas de matières jetables
  • Autonomie importante sans avoir besoin d'autre combustible suivant le pays où vous vous trouvez
  • Inutilisable dans certains endroits où il n’y a pas de bois
  • Il faut obligatoirement collecter du bois avant de mettre en marche le réchaud
  • Son allumage nécessite un peu de méthode, surtout avec du bois mouillé
  • Système dépendant des conditions météo
  • Salit facilement la popote

Exemples de réchauds à bois

Le Bushbox de Bushcraft, bien connu des amateurs de survie. Très efficace et compatible avec un brûleur à alcool
La version titanium du Bushbox classique. Plus cher mais la légèreté avant tout : 160gr contre 270gr pour la version classique !

Réchauds à alcool, parfait en solution secondaire

Ce type de réchaud est simple d'utilisation. L'alcool existe sous trois formes : liquide, solide, ou en gel.

Ce n'est pas le système de réchaud le plus performant mais il a le mérite d'être facile à utiliser et ne nécessite pas d'entretien.

AvantagesInconvénients
  • L’alcool se trouve facilement partout
  • Très légers et peu chers
  • Plus économiques à l’achat et à l’usage que les réchauds à essence ou à gaz
  • Très bonne solution en complément d'un réchaud à bois
  • Nécessitent un préchauffage lors de températures négatives
  • Temps d’ébullition plus long que les réchauds à gaz
  • Le réglage de l'intensité de la flamme est peu précis

Exemples de réchauds à alcool

Un brûleur à alcool de la marque Tangria, très réputée. Poids : 110gr
L'équivalent du Tangria chez Esbit. Poids : 92gr

Réchaud multicombustible : essence, kérosène, pétrole, alcool, pour les expéditions

Ce type de réchaud fonctionne d'une manière différente : le combustible liquide est mis sous pression, puis il est vaporisé et il peut être utilisé avec le brûleur pour produire de la chaleur.

Certains réchauds multicombustibles sont aussi utilisables avec des cartouches à gaz.

Ce type de réchaud est très utilisé dans les grandes expéditions. Il a un très bon rendement, peut s'utiliser par n'importe quelle température et on trouve du carburant partout.

Le carburant doit être stocké séparément du réchaud, dans une bouteille dédiée.

AvantagesInconvénients
  • On trouve de l’essence, du pétrole ou du gazole facilement et partout dans le monde
  • S’utilise par n’importe quelle température
  • Peu cher à l’utilisation : le combustible liquide est peu coûteux (cependant le réchaud est plus cher à l’achat)
  • Plus facile de calculer les quantités de carburant nécessaires à emporter
  • Son utilisation est plus complexe que les autres systèmes
  • Il faut le préchauffer avant de l’utiliser
  • Nécessite un entretien régulier

Exemples de réchauds multicombustibles

Le MSR Whisperlite, une valeur sûre dans les réchauds à essence

Réchauds "maison", pour les MUL

J'ai rajouté cette catégorie pour parler des réchauds "maison" qu'on peut fabriquer soi-même.

Le plus connu est le P3RS, très utilisé chez les randonneurs légers. C'est un réchaud à alcool fabriqué à partir d'une canette en aluminium. Il est très léger et peu onéreux mais le rendement n'est pas toujours optimal.

Conclusion - Quel réchaud choisir ?

Tableau récapitulatif des différents systèmes

Quel système choisir selon votre utilisation et votre situation

Mon choix personnel

Pour ma part, j'utilise depuis quelques années le fameux JetBoil. Il m'a notamment servi lors de ma Grande Traversée des Alpes, ainsi que lors de ma traversée de la Corse par le GR20.

C'est un réchaud à gaz tout en 1 optimisé. Conducteur de chaleur, pare-vent, popote et couvercle, tout y est. J'en suis pleinement satisfait grâce à sa polyvalence, ses performances et sa fiabilité. Je ne me pose pas de questions : je met de l'eau dans le Jetboil, un coup de briquet, et 2 min plus tard l'eau est en train de bouillir. Extrêmement efficace.

Comment alléger son sac à dos de randonnée ?

Au fur et à mesure de mon expérience de randonneur, j'ai pu constater que le poids du sac à dos était très important lors d'une randonnée, et encore plus lors d'un trek. Le poids du sac à dos peut tout changer : votre confort, votre sécurité ; c'est votre premier ennemi en randonnée. Pour ma part, j'ai du arrêter ma première tentative de Traversée des Alpes en 2015 à cause d'une inflammation a la cheville, due entre autre à un sac à dos beaucoup trop lourd, qui pesait plus de 17 kg.

Depuis, j'ai appris à optimiser mon sac du mieux possible, sans aller à l'extrême. Pour ma deuxième tentative de traversée en 2016, mon sac pesait moins de 14 kg avec la même autonomie ! Et je peux vous dire que cette différence de poids a fait toute la différence. Dans cet article, je vais essayer de vous donner quelques clés pour alléger votre sac à dos.

Pourquoi alléger votre sac à dos ?

Les raisons pour alléger son sac à dos sont nombreuses : le confort et la sécurité sont les principales raisons.

Je traite plus en détails cette question dans mon article Le poids de votre sac à dos : votre ennemi numéro 1 en randonnée.

Alléger son sac à dos : ça coûte cher ?

Pour débuter l'allègement de son sac à dos, il ne vous en coûtera pas un centime, car la première chose à faire est de réduire le nombre d'objets de votre sac en repensant leurs fonctions unes à unes, donc vous n'avez rien à acheter mais juste à éliminer.

Dans un second temps, où il faut bien choisir le matériel en fonction de son poids, je ne vous cache pas que bien souvent le matériel le plus léger est souvent plus technique et donc plus cher, mais ce n'est pas une règle immuable. En cherchant bien on peut trouver de belles surprises.

Les 2 solutions pour alléger son sac à dos

Il existe deux façons d'alléger son sac :

Repenser l'utilité de chaque objet

Il y a plusieurs astuces pour éliminer des objets.

La première astuce : reprenez chaque équipement un par un, et prenez le temps de réfléchir à son utilité réelle pour votre futur randonnée. Soyez objectif et classez tout votre matériel en 3 tas :

Préparation matériel de rando
On optimise le matériel pour la GTA

Tous les objets de ce dernier tas peuvent être supprimés. Si vous n'avez jamais fait cet exercice, vous pouvez être surpris du poids gagné !

La deuxième astuce est de regarder quand vous rentrez de randonnée, quel matériel dans votre sac vous n'avez pas utilisé. Si un objet revient plusieurs fois au bout de quelques randonnées, il y a de fortes chances qu'il soit de trop, repensez à son utilité réelle.

La dernière astuce est de vérifier qu'il n'y ait pas plusieurs objets qui ont la même utilisation. Quelques exemples :

Repenser le poids de chaque objet

A partir d'aujourd'hui, je vous conseille à chaque achat de faire attention au poids de chaque produit et de faire des comparatifs. Il y a de fortes chances qu'il existe des produits plus légers et qui ne sont pas plus chers. S'il y a une différence de prix, il faut se poser la question : est-ce qu'elle en vaut vraiment la peine ? ; est-il judicieux de gagner 10 grammes pour une différence de prix de 50 euros ? Chacun aura son avis sur la question.

Gros gains

Si vous n'avez jamais pensé à optimiser votre matériel, vous pouvez gagner entre 1 et 3 kg pour l'ensemble des 5 éléments de cette catégorie.

Test poids du sac
Test validé, le sac est léger !

Gains moyens

Vous pouvez gagner encore quelques centaines de grammes voir près d'1 kg pour les quelques éléments suivants.

Petits gains

Ce sont des optimisations souvent utilisées par les marcheurs ultra-légers, les gains sont très légers.

Conclusion

J'espère que cet article vous aura aidé à alléger votre sac à dos. Plus le contenu de votre sac sera optimisé et léger, moins vous aurez besoin d'un sac volumineux, donc vous pourrez choisir un sac encore plus léger ! C'est un cercle positif. Il est probable que vous passiez d'un sac 70 L à un sac 50 ou 40 L pour un trek si le matériel est bien optimisé. N'oubliez pas que vous devez choisir le volume de votre sac en fonction de votre matériel et non l'inverse.

Néanmoins, attention de ne pas tomber dans l'extrême et de mettre votre sécurité en danger et voulant vous alléger à tout prix. Prendre une mini lampe de poche avec une faible autonomie au lieu d'une bonne frontale pourrait s'avérer très embêtant voir dangereux si vous avez besoin de marcher plusieurs heures de nuit pour une raison ou pour une autre (danger immédiat, besoin de redescendre en vallée au plus vite...).

Pour finir, je vous conseille le site de randonner-léger, animé par des MUL (marcheurs ultra-légers), vous trouverez toutes les informations nécessaires pour aller encore plus loin dans l'optimisation de votre matériel.

N'hésitez pas à me dire dans les commentaires combien vous avez gagné en poids en essayant d'alléger votre sac !

Le poids de votre sac à dos : votre ennemi numéro 1 en randonnée

"Le poids de votre sac, c'est le poids de vos peurs".  J'aime beaucoup cette phrase, tirée du livre de Jean-Christophe Ruffin "Immortelle randonnée : Compostelle malgré moi". Il y a toute une réflexion très intéressante derrière.

Selon lui, si nous avons tendance à emmener un sac plus lourd que nécessaire, c'est par peur de certaines choses. Peur d'être mouillé, peur d'avoir froid, peur de se perdre, peur de l'inconfort. La liste est longue comme le bras. Ces peurs sont-elles fondées ou non ? Ne faudrait-il pas tout remettre à plat et repenser la fonction de chaque objet que vous emmenez ?

Nous allons voir ensemble ce nous pouvons gagner à avoir cette réflexion avant de partir marcher, surtout dans le cas d'une longue randonnée.

Pourquoi alléger son sac à dos ?

La pensée communément admise est que plus nous emmenons de matériel, plus nous serons dans des conditions confortables et plus nous serons en sécurité. Bien souvent, nous n'utilisons jamais une partie de ce matériel.

Nous pouvons voir les choses autrement : si vous emmenez moins de matériel, ou si vous le choisissez avec attention, votre sac sera plus léger. Si votre sac est plus léger, vous améliorez votre :

Comprenons nous bien, il ne s'agit pas d'enlever tout le matériel et de dégrader nos conditions de sécurité, mais il faut prendre le BON matériel.

D'ailleurs, combien doit peser mon sac ?

Si vous vous attendiez à une réponse précise, c'est raté. On entend souvent qu'il ne faut pas dépasser le quart ou le tiers de son propre poids. C'est, je pense, inadapté, car on aura tendance à aller chercher les limites de ce poids, même s'il est possible de prendre un sac moins lourd. De plus, suivant le type de randonnée que vous allez faire ou les conditions, ces chiffres ne veulent plus rien dire, car ils ne prennent pas en compte ces facteurs.

Le poids idéal de votre sac est le poids d'un sac optimisé pour votre randonnée. Il doit être le plus léger possible sans compromettre votre sécurité et votre confort. Un sac de 10 kg peut très bien être mieux optimisé qu'un sac de 6 kg si chaque objet emporté est réfléchi et nécessaire à la randonnée.

Mais... comment alléger mon sac ?

Il existe deux façons d'alléger son sac :

Je traite plus en détails ces questions dans mon article Comment alléger son sac à dos de randonnée ?

Gourde, bouteille, ou poche à eau : que choisir ?

Jusqu'à récemment, les gourdes étaient LE récipient principalement utilisé pour la randonnée. Mais de nos jours nous voyons de plus en plus souvent sur les sentiers des randonneurs qui utilisent des poches à eau (type camelbak), à l'instar des traileurs ou des coureurs à pied. Y'a t-il une vraie raison à ce phénomène ou est-ce seulement un effet de mode ? Et pourquoi ne pas utiliser un récipient très simple mais auquel on ne pense pas souvent : une simple bouteille d'eau ?

Dans cet article, nous allons présenter les différents types de récipients en randonnée et donner les avantages et inconvénients de chacun.

La gourde

Les gourdes que vous pouvez trouver en magasin peuvent être différentes suivant :

La poche à eau

Articles plutôt récents dans les rayons "montagne", elles peuvent être différentes suivant :

La bouteille d'eau

Je pense qu'il n'y a pas besoin de la présenter, elles peuvent différer essentiellement par leur contenance et leur taille de goulot.

Comparatif

Poids

Notre premier paramètre à comparer est le poids. Voici quelques exemples pour différents produits :

Sans surprise, nous pouvons voir que la bouteille d'eau surpasse tout le reste en terme de légèreté. C'est pour cette raison qu'elle est très utilisée chez les MUL (marcheurs ultra légers). Si on ne considère que les gourdes et poches à eau, ces dernières sortent généralement en tête si on compare deux produits ayant la même contenance.

Gagnant : bouteille d'eau, puis poche à eau.

Nettoyage et hygiène

Le premier point à souligner est que le type de goulot sera important pour le nettoyage du récipient. Les gourdes à goulot étroit et les bouteilles en plastique sont difficiles à nettoyer et favorisent l'apparition des bactéries (surtout lors de l'utilisation de boissons sucrées). Les gourdes à goulot large ou les poches à eau avec système de fermeture large sont beaucoup plus faciles à nettoyer.

L'inconvénient des poches à eau est qu'il faut aussi nettoyer le tuyau et l'embout de la pipette, et le séchage est un peu plus fastidieux (problème qui peut être réglé avec le kit ci-dessous).

Astuces

Gagnant : gourde, puis poche à eau.

Praticité

C'est ici que les poches à eau trouvent leur plus gros avantage : il n'y a plus besoin de s'arrêter, déposer le sac, et de sortir le récipient du sac pour boire ! C'est pour cette raison que ce produit est de plus en plus apprécié des randonneurs. Et, après essai, j'ai moi aussi été rapidement convaincu ! C'est un sacré plus en terme de confort pendant la marche.

Le petit inconvénient est qu'il faut idéalement avoir un sac qui dispose d'un endroit spécialement prévu pour la poche, et une ouverture pour placer le tuyau de la pipette. Ceci dit, il est possible de la mettre en vrac dans le sac, ou sur une poche latérale, tant qu'elle reste debout.

Si vous avez besoin de purifier votre eau, les filtres gravitaires type Sawyer s'adaptent directement sur le tuyau des poches à eau, ce qui se révèle très pratique à l'usage. Il est possible de les adapter aussi sur quelques bouteilles et gourdes mais il faut trouver le bon format de goulot, ce qui n'est pas toujours chose aisée.

Gagnant : poche à eau.

Remplissage

Les nouveaux systèmes de fermeture des poches à eau sont efficaces et bien conçus. Le remplissage est devenu aussi aisé que pour une gourde ou une bouteille d'eau. La fermeture est bien étanche et ne pose pas de problèmes.

Egalité

Prix

Reprenons la liste vue plus haut pour donner quelques exemples de prix :

En dehors de la bouteille d'eau plastique et de la gourde QUECHUA 1er prix, peu pratiques pour moi, on peut voir que les prix sont à peu près équivalents entre une poche à eau et une gourde de même contenance et de gamme équivalente.

La solidité des bouteilles d'eau étant ce qu'elle est, il sera nécessaire d'en changer régulièrement, ce qu'il faut prendre en compte dans le prix et en terme d'écologie. Préférez des bouteilles solides et indéformables pour améliorer leur longévité.

Gagnant : Bouteille d'eau plastique

Et si on combinait plusieurs systèmes ?

Il existe un autre moyen adopté par de plus en plus de randonneurs modernes : c'est un kit avec une pipette et un adaptateur qui peut se fixer sur une gourde ou une bouteille d'eau ! Pour ceux qui sont encore réticents par rapport aux poches à eau, c'est l'occasion d'essayer et de combiner les avantages des différents systèmes.

SOURCE propose ce genre de kit ici.

Conclusion et choix personnel

Les 3 récipients ont des avantages et des inconvénients. Il n'y a pas un système meilleur que les autres, c'est à vous de faire votre choix suivant vos besoins et vos préférences.

Personnellement, depuis que j'ai essayé la poche à eau il y a quelques années, je n'arrive plus à m'en passer. Je ne rencontre aucun problème avec, le confort à l'usage est pour moi indéniable par rapport à une gourde, et en plus elles sont souvent plus légères. Pour le trek, je trouve que c'est idéal pour boire sans s'arrêter lors de longues périodes de marche. Il est intéressant d'avoir en plus de la poche à eau une bouteille en plastique, soit pour stocker de l'eau (si vous n'êtes pas sur du prochain point d'eau, ou si vous avez besoin de purifier de l'eau), soir pour utiliser de l'eau au bivouac (toilette, cuisson, etc...), c'est plus pratique !

Je conseille les poches de la marque SOURCE, qui ont un système de fermeture efficace, qui sont solides, et avec un système d'embout pratique avec robinet et capuchon pour l'hygiène. Je n'y trouve pas beaucoup d'inconvénients. Elle existe en différentes contenances : 1,5L, 2L, 3L :

Quel volume choisir pour votre sac à dos de randonnée ?

La taille et le poids de votre sac sont des facteurs essentiels pour une sécurité et un confort optimal lors de vos randonnées. Un sac trop grand sera un sac trop lourd ; un poids inutile à porter, tandis qu'un sac trop petit nous oblige à partir sans tout le matériel prévu.

Un sac de 20L suffit-il pour une randonnée à la journée ? Quel sac devez vous acheter si vous souhaitez partir en bivouac ? Et plus généralement, comment choisir un sac adapté à votre randonnée ? Nous allons tenter de vous donner quelques pistes dans cet article pour vous guider dans le choix de votre sac.

Un compromis entre légèreté, confort, et sécurité ?

Autant vous le dire tout de suite, le sac idéal n'existe pas ! Alors que faut-il privilégier ? La sécurité ? Si oui, faut-il prendre un grand sac, lourd, avec beaucoup de matériel, mais qui va nous ralentir et qui sera pénible à porter ? Faut-il privilégier le confort et prendre un sac petit et léger et moins le remplir ? Si oui, est ce qu'il ne manquera pas de matériel dans votre sac ?

Comme vous pouvez le voir, tout n'est pas si facile et le mieux que vous puissiez faire est de trouver le meilleur compromis.

Il y a plusieurs méthodes pour choisir son sac à dos :

Commencez par vous poser ces questions !

Quelle randonnée avez vous prévu ?

Préparation du matériel pour le GR5

Vous ne prendrez pas le même sac suivant la randonnée que vous faites. Voici quelques facteurs qui peuvent influencer le choix de votre sac :

Suivant votre budget et si vous pouvez vous le permettre, le mieux rester d'acheter plusieurs sacs à dos, un pour chaque gros type de randonnée. Par exemple :

Cependant, il est tout à fait possible de trouver un compromis pour avoir un seul sac le plus polyvalent possible. En général, un sac entre 30 et 50 L, avec un espace extérieur équipé où vous pouvez rajouter du matériel pour de plus longues sorties. Donc un sac 40+10L par exemple (quand vous voyez ce type de format, il faut comprendre 40L à l'intérieur, + 10L à l'extérieur possible). De préférence, l'espace extérieur devrait être utilisé de façon occasionnelle, car ajouter du poids à l'extérieur change le centre de gravité et l'équilibre. Si vous faites ce choix, ne mettez à l'extérieur que du matériel léger.

Quelles sont les conditions climatiques ?

Il est très important de vérifier les prévisions météo avant de partir (voir mon article ici). En effet, celles-ci vont aussi avoir un impact sur le choix du matériel à emmener et donc le choix de votre sac à dos. Sur une randonnée à la journée, entre une météo caniculaire et une météo plus incertaine, la quantité de matériel peut très vite changer. En effet, vous risquez de prendre une grosse polaire, une veste en plus, voir des vêtements de rechange. Du matériel qui prend rapidement de la place !

Partez vous seul, à plusieurs, en groupe ?

Voici encore un facteur qui peut influer dans le choix de votre sac à dos. Si vous partez en groupe et que vous êtes la seule personne expérimentée, peut-être aurez-vous besoin de prendre du matériel supplémentaire pour palier à d'éventuels manques ou oublis (je parle par expérience). Dans le cas où vous partez en groupe avec d'autres personnes du même niveau, vous pourrez peut-être partager une partie du matériel : tente, ustensiles de cuisine, réchaud, etc. Si vous partez avec des enfants, vous aurez probablement besoin de prendre une partie de leur matériel.

Si vous partez seul, personne ne pourra vous prêter du matériel : soyez sûr de n'avoir rien oublié !

Avez vous du matériel spécifique que vous souhaitez emmener ?

Si vous avez besoin de matériel spécifique, si vous êtes un as de la photo (objectifs, trépied, etc.), si vous êtes particulièrement frileux(se) (grosse doudoune, couches thermiques), si vous avez besoin de traitements, etc., il faut prendre en compte ce paramètre qui va rentrer en considération dans le choix de votre sac à dos.

Choisir le volume de son sac à dos de randonnée

La méthode

Vous vous êtes posé les questions ci-dessus, et vous êtes en possession du matériel que vous devez emmener.

Il ne reste plus qu'une chose à faire pour valider un sac : emmenez tout votre matériel chez votre revendeur d'articles de montagne, et essayez plusieurs sacs ! N'hésitez pas à les remplir avec votre matériel et demander conseil au vendeur. Si vous hésitez entre deux tailles, choisissez légèrement plus grand, ou choisissez un sac où il est possible de mettre du matériel à l'extérieur, ça vous laissera une petite marge.

N'oubliez pas : un sac à dos doit être choisi en fonction de votre matériel et non l'inverse. De plus, il doit être adapté à chaque personne et pour chaque type de randonnée.

Guide pour les débutants : quel volume choisir ?

Tout en gardant à l'esprit que votre sac à dos doit être adapté à vous et seulement à vous, voici un petit résumé dans un tableau pour guider les débutants et leur donner un premier indice sur le choix du volume du sac. Suivant les situations et les besoins, les tailles peuvent considérablement changer, ce ne sont que des bases.

Type de randonnéeAutonomieVolume du sac à dos
Randonnée à la journéeAvec repas10L à 30L
Randonnée sur 2-5 joursRepas et nuits en refuge30 à 35 L
Autonomie en nourriture et nuits en refuge35 à 50 L
Autonomie totale45 à 55 L
Trek au delà de 5 joursRepas et nuits en refuge.35 à 50 L
Autonomie en nourriture et nuits en refugePlus de 50 L
Autonomie totalePlus de 55 L

Mon expérience

Personnellement, j'utilise 2 sacs :

En ce qui concerne l'expérience de mon compagnon de route, qui m'a accompagné sur deux tronçons de 7 jours sur le GR5 ; Il a effectué le premier tronçon en 2015 avec le même sac que moi : le Osprey Aether 65 L. Au fil du temps, il a allégé au maximum son matériel, et finalement il est parti sur le 2ème tronçon de 7 jours l'année suivante avec un sac de 40 L et beaucoup plus léger (toujours en autonomie totale) ! Le choix du matériel est optimisé pour que le sac soit léger.

Vous pouvez voir que suivant les styles et les besoins de chacun, les différences de volume peuvent être énormes !

Quel sac de randonnée acheter ?

Voici quelques exemples de sacs a acheter. Ce sont 3 très bons sacs que j'ai ou que j'ai eu en ma possession.

Conclusion

Le choix de votre sac est primordial pour un confort optimal lors de vos randonnées. N'hésitez pas à amener vos affaires en magasin pour voir quelle taille de sac à dos convient le mieux.

Le plus important à retenir : le choix de votre sac se fait en fonction de votre matériel et non l'inverse.

Le système des 3 couches - Comment s'habiller en randonnée

Vous avez déjà surement entendu parler du système des 3 couches pour s'habiller en randonnée. Le principe est de superposer 3 couches de vêtements qui ont chacune une fonction différente et qui agissent en synergie. Le but est de garder un confort optimal suivant les conditions climatiques et la situation (à l'arrêt ou à l'effort).

Pour toute randonnée, vous devriez emporter des vêtements de façon à toujours pouvoir assurer le système des 3 couches. C'est le système le plus efficace pour vous protéger des conditions climatiques changeantes en montagne.

Ces 3 couches, en partant du plus près du corps et en allant vers l'extérieur sont :

Voyons en détails ces 3 couches.

Explications des 3 couches

La 1ère couche : Evacuez l'humidité !

En tête : la première couche

Elle sert à évacuer la transpiration vers l'extérieur du corps, et donc de rester au sec. Elle est souvent négligée. C'est pourtant la plus importante car c'est le premier contact sur la peau et si elle n'est pas efficace, les autres couches seront moins efficaces et vous risquez d'avoir froid.

En effet on sue très rapidement, même à effort de faible intensité, et si la transpiration n'est pas correctement évacuée, elle se refroidit et vous aurez froid très rapidement.

Quelle 1ère couche choisir ?

En montagne, il faut absolument éviter le coton car il retient l'humidité, tout l'inverse de la fonction de la 1ère couche. Le seul lieu où le coton a sa place, c'est dans le désert, car on cherchera à retenir au plus possible l'humidité près du corps pour se rafraîchir.

Choisissez un tee-shirt technique synthétique ou mieux, en laine mérinos. Cette laine, si vous la supportez, a beaucoup de qualités et surpasse le synthétique en termes d'odeurs et de thermorégulation.

La 2ème couche : Restez au chaud !

En tête : la deuxième couche

C'est la couche thermique. Elle sert à garder la chaleur produite par le corps. Pour qu'elle soit efficace, il faut que la 1ère couche soit efficace. En plus de son rôle thermique, elle doit aussi être respirante pour évacuer l'humidité vers l'extérieur. Elle doit être bien choisie suivant les conditions car une 2ème couche trop chaude augmente la transpiration, ce qu'on veut absolument éviter. Si vous n'arrivez pas à évacuer la transpiration, au moment où vous allez vous arrêter, elle va refroidir et vous aurez froid ; c'est une erreur courante.

Quelle 2ème couche choisir ?

L'idéal est de pouvoir choisir sa couche thermique en fonction de la météo. Pour cela, il faudrait avoir plusieurs vêtements différents. Par exemple des polaires d'épaisseurs différentes. Si votre budget est limité, il faudra choisir le meilleur compromis, une polaire ou une doudoune d'une épaisseur moyenne, suivant votre frilosité.

En terme de matériel, il existe les polaires et les doudounes (synthétique ou duvet). J'ai porté pendant longtemps des polaires de toutes sortes, mais maintenant ma préférence va aux doudounes. Elles sont plus légères, les capuches tiennent plus chaud, procurent un meilleur confort et elles sont plus chaudes. Les polaires ont l'avantage d'être respirantes et polyvalentes.

La 3ème couche : Protégez vous !

En tête : La 3eme couche

C'est la couche qui permet de se protéger des intempéries. Elle doit offrir une protection efficace contre la pluie, la neige, le vent. On l'appelle aussi Hardshell. Elle doit donc être imperméable, respirante, coupe vent.

Quelle 3ème couche choisir ?

Deux écoles s'affrontent :

Dans le cas où les conditions climatiques sont bonnes, emportez toujours une 3ème couche légère pour vous protéger du vent. Personnellement, j'utilise un coupe-vent très léger pour le trail. C'est d'ailleurs avec ce système (tee-shirt technique laine merinos, doudoune, coupe vent léger), que j'effectue la plupart de mes randonnées.

Quelques variantes possibles

Il existe quelques variantes possibles mais au final, le système initial des 3 couches est toujours respecté.

Et la softshell dans tout ça ?

La softshell est un vêtement assez récent apparu dans le rayon montagne. C'est généralement une veste avec une couche polaire à l'intérieur et une couche protectrice à l'extérieur. En d'autres termes, elle effectue les fonctions des couches n°2 et n°3, c'est un compromis. C'est un compromis qui peut être intéressant pour les temps doux, et si vous arrivez à la supporter. Mais comme tout compromis, il a des inconvénients. La softshell n'est pas très chaude et n'est pas imperméable, elle est seulement déperlante. Gare aux pluies prolongées ou aux grosses averses !  Personnellement je ne suis pas convaincu, j'ai sois trop chaud (ou avec une sensation d'inconfort), soit trop froid avec. Je préfère deux couches séparées que je module suivant mon ressenti.

Et le système des 4 couches ?

Certaines personnes préfèrent utiliser 4 couches : 1 couche technique, 2 couches thermiques, 1 couche hardshell. Au final, le principe est le même, nous retrouvons bien nos 3 couches qui assurent chacune une fonction différente. L'intérêt de ce système est de pouvoir moduler plus facilement sa couche thermique en fonction des situations.

Conclusion

Bien utilisé, le système des 3 couches est un système efficace car vous pouvez moduler le système en rajouter ou en enlevant des couches pour vous adapter aux conditions climatiques et à votre effort. Vous pouvez ainsi toujours choisir le meilleur compromis et optimiser votre confort.

Quelques exemples

Check-list : avez vous pensé à prendre tout votre matériel ?

Je suis en train de marcher tranquillement au milieu de magnifiques paysages, mais il commence à faire un peu frais. Je m'arrête pour chercher dans mon sac quelque chose d'un peu plus chaud : "Flûte, j'ai encore oublié ma polaire !"

Il y a de fortes chances que vous vous reconnaissiez dans ce scénario. Qui n'a jamais oublié sa paire de gants, sa veste, ou encore sa carte IGN ? Pour ma part, ça m'est arrivé quelques fois lors de mes débuts, et au fil du temps j'ai pu constitué une liste de matériel que j'utilise maintenant pour toute préparation de mes sorties en montagne. Comme ça, je suis certain que je n'oublierai rien !

J'ai décidé de vous partager aujourd'hui mes 2 check-list, une pour les randonnées à la journée, et une pour les randonnées plus longues. Vous ne serez plus stressé d'oublier quelque chose : vous passez en revue toutes les lignes, et à la fin vous vérifiez que tout est coché. La préparation de vos randonnées sera grandement simplifiée ! Je tiens tout de même à préciser que les listes sont à moduler en fonction de votre expérience, de vos besoins et de l'itinéraire.

Vous pouvez télécharger les listes en pdf (lien en bas de chaque document) pour plus de facilité d'utilisation.

Check-list - Randonnée à la journée

checklist_rando_journee

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Check-list - Randonnée sur plusieurs jours

checklist_rando_plusieurs_jours

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Quel type de chaussure utiliser en randonnée ?

La plupart des vendeurs vous conseilleront souvent des chaussures de randonnée à tige haute quel que soit le type de terrain, en vantant tous leurs avantages mais ils oublient de parler de leur gros inconvénient, ils l'ignorent même !

Est-ce qu'il faut toujours porter ces chaussures ? Vous verrez que ma conclusion est bien différente de la plupart des articles qui traitent le sujet.

Les différents types de chaussures

Tiges hautes

Chaussure tige haute

Ce sont les chaussures les plus couramment utilisées par les randonneurs. Elles montent haut pour enveloper la cheville de manière à ce que l'ensemble pied/cheville forme un bloc rigide. Elles se caractérisent par une grande rigidité, solidité, et imperméabilité, mais sont lourdes et bien souvent peu respirantes.

Tiges basses

Ces chaussures s'arrêtent sous la cheville de sorte que la cheville reste mobile sur une grande amplitude. Elles sont moins rigides que les tiges hautes et sont moins protégeantes. En effet, la cheville est exposée aux pierres, et les protections sur le pied sont moins présentes ou moins efficaces. Il y a deux grandes sortes de tiges basses :

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Elles sont plutôt legères, confortables, et sont très abordables financièrement.

Sportiva Ultra raptor

Elles sont très legères, très confortables, offrent une accroche exemplaire, mais sont chères.

Tiges mid (mi-hautes)

Chaussure tige mi haute

C'est un type de chaussure qui propose un compromis entre les deux précédentes. Elles offrent presque la rigidité d'une tige haute, elles protègent la cheville et le pied, mais sont plus lourdes et moins confortables que des tiges basses.

Importance de la mobilité de la cheville dans les blessures

Le bon contrôle du système musculaire qui entoure la cheville permet de maintenir la stabilité de celle-ci. Suite à une bascule latérale du pied trop importante pour le système musculaire, un des ligaments latéraux de la cheville peut être étiré de façon trop violente : c'est l'entorse.

Une blessure fréquente

Schéma entorse de la cheville
@ docteurclic.com

L'entorse de la cheville est une des pathologies les plus fréquentes chez les sportifs. Dans la plupart des cas, elle touche le ligament latéral externe de la cheville, lors d'une trop grande rotation du pied vers l'intérieur.

Importance de la mobilité de la cheville

La cheville est une articulation naturellement très mobile. Dans le cas d'une chaussure à tige basse, la cheville est libre de ses mouvements, ce qui apporte deux avantages majeurs :

Le premier point est important pour la prévention des entorses de la cheville, et l'autre point concerne la bonne santé d'autres articulations comme le genou.

Les problèmes des chaussures à tige haute

Du fait que l'ensemble pied/cheville forme un bloc rigide, la mobilité de la cheville est réduite au minimum.

Le choix de votre type de chaussures

Il doit être adapté au type de votre randonnée.

Je préconise les grosses chaussures de rando tige haute dans des cas restreints : pour les terrains particulièrement accidentés où il y peut y avoir un risque de pierre qui tape dans la cheville ou encore les endroits il y a besoin d'avoir des chaussures avec une imperméabilité parfaite. Pour le dernier point il faudra faire attention car ce type de chaussures met très longtemps à sécher.

Pour tous les autres cas de figure, je conseille l'utilisation des tiges basses. Je pense que la plupart des randonnées à la journée, ou sur deux jours (et voir plus) peuvent se faire avec ce type de chaussure. Je prefère les chaussures de trail pour leur accroche, leur confort, leur légèreté, malgré le prix elevé. Leur grand inconvénient et c'est là qu'il faut faire attention dans les pierriers, c'est le manque de protection contre les pierres qui peuvent taper contre la cheville ou le pied.

Pour les débutants, ou ceux qui ont l'habitude d'utiliser des chaussures à tiges hautes, et qui souhaitent essayer des chaussures de trail, penser à faire une transition en douceur ; votre articulation n'est pas habituée et il est nécessaire d'y aller progressivement pour ne pas lui imposer une trop grosse contrainte et risquer la blessure.

Personnellement je n'utilise plus que des chaussures de trail pour les randonnées sur 1 ou 2 jours, et même pour des treks de plusieurs jours. Je pense prochainement faire le GR 20 en trail.

Quelques références de chaussures de Trail

Deux valeurs sures et polvalentes, à choisir suivant vos préférences :

La référence de la gamme, assez rigide, avec le système de serrage sans lacets propre à SALOMON.

Sportiva Ultra raptor

L'ultra Raptor de LA SPORTIVA est équivalente à XA PRO 3D mais elle est moins rigide que cette dernière.

Une plus spécifique :

Une chaussure avec accroche excellente grâce à sa semelle très tendre, et un confort exceptionnel, mais avec une durée de vie moindre que des les deux modèles précédents. A réserver pour les terrains gras et la neige.